Retrouvez ci-dessous les derniers éditoriaux parus dans Le Cartophile.
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EDITORIAL du 1er trimestre 2025 (Le Cartophile n° 210)
Le numéro que vous avez en main est exceptionnel à plusieurs titres. Les vice-présidents du Cercle ont pris la plume pour vous gratifier de deux articles longs que nous avons préféré ne pas fractionner. Vous verrez aussi que la couleur a gagné pratiquement toutes les pages. Nos rubriques courtes ne sont pas tout à fait oubliées avec Alain Baudens qui nous « éclaire » sur une activité industrielle du 15ème à Paris.
Et alors, me direz-vous, où sont les belles CPA en noir et blanc de Michel Toulet ? Pour son article consacré à la vie militaire avant 1914, il a déniché une palette de vues colorées allant de la conscription aux corvées, aux manœuvres ou au décompte avant la quille. À une époque où les fréquentations ne dépassaient guère les limites du canton, le service militaire était une opportunité de « voir du pays » et de se former à de nouvelles compétences. Même si les scènes de casernes sont généralement posées, ce sont ces instants un peu insouciants qui resteront dans les mémoires quand du temps aura passé. Mais pensons aussi aux destins de ces jeunes hommes qui seront bientôt embarqués dan le premier conflit mondial.
Dans les Cartophile 202 et 203, Michel Degrave nous avait appris comment les rudes gaucho des pampa sud-américaines avaient fourni des entreprises (parfois fondées par des Français) alimentant le monde en viandes congelées et boîtes de corned beef Avec le présent article consacré à l’industrie de la viande à Chicago (USA), il nous détaille toutes les sagas qui, de la guerre de Sécession jusqu’aux années 1920, ont bâti un quadrillage du pays en s’appuyant sur l’essor du train et la rationalisation du travail.
Le Cartophile de juin vous rendra compte de l’Assemblée générale 2025. N’oubliez pas d’envoyer vos articles et les échos de vos manifestations à la Rédaction.
Bonne lecture !
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EDITORIAL du 4ème trimestre 2024 (Le Cartophile n° 209)
Pour ce numéro de fin d’année, votre Cartophile a pris un peu d’épaisseur avec quatre pages supplémentaires et un peu plus de couleur. Nous avons en effet consacré des pages de témoignages à deux fidèles adhérents et administrateurs, disparus récemment.
Jacques Guieux avait participé au renouveau du Cercle sous la houlette de Serge Zeyons, et assuré de nombreuses années le poste de secrétaire et de gestionnaire des Ventes à prix nets. Au détour d’une discussion sur une cartoliste, j’avais découvert que nous étions tous deux anciens élèves du lycée Hoche de Versailles.
Alain Debarbouillé était aussi un fidèle du Cercle et combien de fois ai-je reçu de sa main des lots emportés lors des dispersions sans oublier ses attentions lors de l’envoi du Cartophile.
Avec leurs épouses Claudie Guieux et Michèle Debarbouillé, ils formaient deux couples de collectionneurs, dévoués à la cause cartophile et si attachants.
Noël oblige, les enfants sont à l’honneur ; leurs jeux et leurs distractions à la Belle Époque sont présentés par Michel Toulet. C’est une facette, certes parisienne, de ce thème, mais elle montre des familles heureuses et toute l’activité économique générée.
Partant d’une simple mention sur une carte-photo de groupe, Michel Degrave, érudit et infatigable enquêteur, nous emmène en Provence. En suivant les pas de Frédéric Mistral, nous découvrons des traditions populaires et suivons un petit cours de linguistique provençale.
Retour à Paris avec Jean et Marie-Françoise Loiret qui nous font entrer dans le grand magasin du Bon Marché, découvrir les innovations introduites par le couple Boucicaut et qu’aussi il hébergea un hôpital militaire.
Vos rubriques habituelles sont là, avec un forçat cul-de-jatte, la première carte hongroise et bien sûr la carte à système de notre adhérent australien. J’évoque aussi les 150 ans de l’Union postale universelle et j’ai rencontré une adhérente de Nantes, membre des Cartophiles du pays nantais, un club dont l’évocation ravivera de bons souvenirs pour beaucoup. J’ai aussi exprimé dans la presse des collectionneurs quelques idées sur la situation actuelle et sur le bénéfice d’utiliser la carte comme image à valeur documentaire pour l’histoire locale ou humaine et pour la généalogie.
Bref de quoi lire, mais aussi de quoi réagir en nous écrivant. N’oubliez pas la vente sur offres en cours qui s’achève le 29 décembre.
Acceptez enfin les souhaits du Cercle pour de bonnes fêtes de fin d ‘année et pour une année 2025 tranquille.
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EDITORIAL du 3ème trimestre 2024 (Le Cartophile n° 208)
Au cœur d’un été placé sous le signe du sport et de l’insouciance, le Cercle a appris, avec une très grande tristesse, le décès de son Président d’honneur, Serge Zeyons. Journaliste engagé, cartophile expert et érudit, rédacteur d’ouvrages spécialisés qui font toujours autorité et aussi d’articles dans des revues comme Timbres Magazine, La Vie Ouvrière ou Regards, et bien sûr collectionneur ardent, Serge avait pris la présidence du CFCCP après d’illustres prédécesseurs (M. Cailliot, fondateur en 1966, J. Henriquet, R. Babigeon et H. Robert). A un moment où le CFCCP était en péril, il a relevé le défi avec succès et il a eu le plaisir de fêter les 40 ans du Cercle. Après avoir transmis le flambeau à Ronald Mattatia en 2013, il restait une figure tutélaire de la cartophilie française. Je suis sûr d’exprimer l’avis des adhérents en disant mon respect devant une vie consacrée à aimer les images et analyser des sociétés en évolution. Quatre pages de témoignages ont été recueillies pour rendre hommage à Serge dans ce numéro.
Nos lecteurs retrouveront Michel Toulet qui nous présente de belles cartes d’artistes, chanteurs et musiciens, qui égayaient les rues des villes et des villages. Des plaisirs simples, partagés par le peuple et saisis par l’œil du photographe. Pour un second article sur Lavelanet, Michel Degrave nous ramène en Ariège cette fois sous l’angle de la cartophilie. Son étude méticuleuse des productions d’une modeste épicière montre comment son initiative est à l’origine d’une collection de cartes traitant les aspects historiques et économiques d’une région. Danielle Lacroix a mené l’enquête et résolu l’énigme des Touaregs de Paris.
Un mot pour conclure. Une statistique sur les articles du Cartophile m’a montré que beaucoup concernent Paris. Certes, la production de CPA y a été imposante et de qualité mais il y a aussi des trésors et des sujets à prendre ailleurs. D’autant que beaucoup d’entre nous ont au moins un thème de collection provincial. Alors, amis auteurs, n’hésitez pas a nous proposer des articles sur des lieux qui vous sont chers.
Bonne lecture !
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