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EDITORIAL du 1er trimestre 2022 (Le Cartophile n° 198)

La crise sanitaire s’éloigne et la reprise des salons se confirme, réjouissant négociants et collectionneurs. Cela nous encourage à reprendre nos réunions dès avril mais ce n’est pas si simple : il faudra rester attentif à leur équilibre économique. Nous apprécierons de connaître votre intention d’y participer.

Vous aurez plaisir à lire, dans ce numéro, des articles toujours aussi variés. Que faisaient ces Parisiens, le nez en l’air, chacun muni d’un verre fumé, il y a juste 110 ans ? Les cartes chinées par Michel Toulet témoignent qu’ils s’adonnaient à l’astronomie lors du passage d’une éclipse totale.  Manuel Riera nous raconte la diffusion en France du jazz, cette musique venue d’outre-Atlantique dans les années 20 ; une belle galerie d’artistes agrémentée d’anecdotes.  J’attire votre attention sur l’exceptionnelle série d’articles initiée par Claudie Guieux sur les étapes de vie. Livrés par une cigogne ou venant dans les roses et les choux, les bébés mis en scène dans les cartes sont l’espoir des familles. Certains seront choyés, élevés en famille ou en crèche, alors que d’autres connaîtront l’orphelinat.  Féru des grandes écoles, Ronald Mattatia nous montre les ressorts de cartes échangées entre camarades de l’école Centrale. Un thème d’actualité, les élections, est abordé par Roger Santistèbe qui nous narre les déboires de l’aviateur Jules Védrines, un as candidat à la députation en 1912 dans la turbulente ville de Limoux. Sur ce même thème, le concours lancé par Danielle Lacroix a fait florès. Merci aux adhérents qui nous ont adressé de superbes pièces. Un premier essai transformé !

En attendant de nous retrouver, bonne lecture.

Le Président, Jean Larour

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2021 (Le Cartophile n° 197)

Incertitude et lassitude. En cette fin d’année, alors qu’on percevait des échos positifs sur le front des salons, voilà que les messages alarmistes refleurissent et que plusieurs évènements sont annulés. Il reste difficile de se projeter dans l’avenir et nous nous efforçons de conserver le lien entre nous tous via Le Cartophile, pour lequel nous recevons d’aimables messages de satisfaction. D’autre part, le succès des ventes digitales repose sur la mobilisation d’une équipe, une gestion au cordeau, et… sur votre participation. Toutefois, il nous faudrait encore davantage d’acheteurs, alors, faites-nous part de vos remarques : procédure, lots, prix. Nous en avons besoin pour progresser.

Les cartes postales sont riches d’informations et nos auteurs ont su en extraire la substantifique moelle. Avec des images rares, Michel Toulet nous fait à nouveau découvrir un métier, celui des vanniers et des rempailleurs. William Petitprez propose une galerie de circonstance : des cartes de vœux et de souhaits du gentleman illustrateur Harry Eliott. Il y a un an, Manuel Riera évoquait le pape Sylvestre d’Aurillac ; il nous ramène dans le Cantal pour en décliner avec gourmandise les ressources touristiques. Sur le thème de la Guerre 1914-1918, Michel Degrave offre une relecture de cartes porteuses de sous-entendus. Philippe Virat vous distraira avec un cocasse reportage sur un singe échoué au rivage. Les recherches et les clins d’œil cartophiles habituels sont complétés d’un petit jeu, proposé par Danielle Lacroix, à découvrir page 12.

Inspiré par la pétillante carte de Jacques Guieux, je forme le vœu que la  nouvelle année vous soit clémente et réponde à vos souhaits.

Le Président, Jean Larour

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EDITORIAL du 3ème trimestre 2021 (Le Cartophile n° 196)

« C’est la rentrée ! » C’est ce qu’on entend ou ce qu’on lit chaque année en fin d’été, avec sa charge de sous-entendus. La reprise du travail ou de l’école pour certains, le redémarrage d’activités associatives pour d’autres, de l’espoir et des craintes mêlées. C’est aussi le cas du Cercle qui fait face pour la seconde fois à une rentrée en demi-teinte, avec une grosse incertitude sur la possibilité de tenir des réunions rentables financièrement. D’ici là nous solliciterons la participation des adhérents à une AG par correspondance.

Les articles des adhérents sont comme toujours savants et éclectiques.  Michel Toulet nous entraîne dans les recoins sombres de la capitale à la recherche des rats, qui ont de tout temps coexisté avec l’homme, et restent en général discrets. Il nous décrit les exploits des chiens ratiers, qui attiraient les parieurs au ratodrome, tout comme les « petits métiers » des chiens urbains : gardiens, adjoints de police.  La suite de l’article que nous propose William Petitprez sur l’illustrateur Harry Eliott met en valeur les animaux domestiques ainsi que les grandes maisons de restauration, de champagne et de liqueurs. Assurément des objets rares et élégants.  Manuel Riera récidive avec une seconde galerie de ses « filles de l’air ». Une vingtaine de femmes qui se sont lancées très jeunes à l’assaut des nuages, ont fait briller les couleurs de leur pays et se sont confrontées au défi des records de distance ou d’altitude, ou à celui du handicap.  Le présent Cartophile fourmille aussi d’informations issues de nos adhérents : parutions dans la presse, distinctions, interviews, localisation de CPA…

Je conclurai en évoquant les salons et leur reprise timide. Desservi par une canicule à Paris, un Bibliomania s’est tenu en juin dans un lieu historique, le réfectoire des Cordeliers. Il faut féliciter l’organisatrice, qui annonce d’autres éditions. Les échos venant de province semblent favorables et nous restons attentifs à la conjoncture.

Le Président  Jean LAROUR

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2021 (Le Cartophile n° 195)

Malgré une météo capricieuse, l’été s’annonce, au moins sur le calendrier. Quand vous lirez ces lignes, vous serez peut-être en villégiature sur nos belles côtes, vous régalant de glaces parfumées comme l’évoque la Carte du Cartophile dénichée par Michel Toulet. Espérons que vous y trouverez aussi des brocantes où chiner.

Une nouvelle fois, nos auteurs ont rivalisé d’érudition et d’originalité pour vous régaler de belles cartes. En ce 150ème anniversaire de la Commune de Paris, Jean-Pascal Bibolet nous propose de relier une rue du 20ème arrondissement au Mexique, à travers le destin du banquier suisse Jecker. Les initiales BOF ne parlent plus aux jeunes générations, mais certains adhérents se souviennent peut-être qui d’un saut à la boutique pour remplir le bidon de lait, qui des cliquetis de l’anti monte lait sur le feu. L’article de Michel Toulet nous montre les boutiques et le personnel de livraison des maisons pari­siennes, comme la renommée fromagerie Charles Gervais; il nous fait découvrir aussi la dure vie des nourrices d’enfants. Je ne sais si vous vous permettrez quelques voyages en avion cet été, en tout cas le thème de l’aviation est doublement présent dans ce numéro. Michel Degrave a découvert deux aviateurs homonymes, des « as », héros de la Première Guerre mondiale, et a reconstitué leurs trajectoires, parallèles et tragiques. La méthodologie de sa recherche patiente fait l’objet d’un article additionnel qui pourra inspirer plus d’un. Pour sa part, Manuel Riera balaye toutes les époques sur le thème des femmes aérostières et aviatrices. Dans un premier article, l’auteur brosse une sucession de portraits de ces femmes pionnières, qui se sont fait un nom en se confrontant aux hommes et aux aléas de techniques balbutiantes; des vies souvent fauchées dans la fleur de l’âge. En écho à une actualité parfois très sombre, Serge Zeyons a relevé, dans une correspondance, l’appel au secours d’une jeune Cécile bat­tue par son frère. Cet appel a-t-il été entendu ? Ainsi vont les cartes postales, messagère de joies simples, mais aussi de drames cachés…

Je terminerai par une note d’optimisme. Des événements culturels sont annoncés pour les mois à venir, livres, salons, expositions, à l’instar de celle de notre adhérente Yvette de la Frémondière. Cela laisse entrevoir une reprise des activités cartophiles; mais nos réunions traditionnelles en intérieur ne semblent pas encore à l’ordre du jour. Nous continuerons donc nos dispersions digitales, décrites ci-dessous, auxquelles vous réserverez bien sûr le meilleur accueil.

Bonnes vacances et pensez à expédier des cartes postales !

Le Président  Jean LAROUR

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EDITORIAL du 1er trimestre 2021 (Le Cartophile n° 194)

Déjà un an ! Cette réflexion a surgi quand le mois de mars s’est affiché au calendrier. Un an de privation de contacts familiaux et amicaux, un an sans réunion plénière du Cercle, sans toucher des cartes au coude à coude dans les salons, un an à guetter des nouvelles de celles et ceux pour qui on s’inquiète. Nous gardons espoir cependant en des jours meilleurs …

Une figure du Cercle s’en est allée en janvier avec Lucette, la discrète compagne de Serge Zeyons, notre Président d’honneur. Nous étions à l’église de Fontainebleau pour  témoigner notre amical soutien. Claudie Guieux lui rend un touchant hommage dans ce numéro.

Les cartes postales sont une richesse pour illustrer un thème historique ou de société. Ce Cartophile le prouve encore. Les chaussures sont à l’honneur de cette première livraison de 2021. Michel Toulet nous présente quelques cartes sur les métiers dont il a le secret, signes d’une France rurale qui s’établit en ville; nous voyons une société passant du sabot à la chaussure,  jusqu’à l’émergence de magasins à succursales. Gestes barrières obligent, le masque est sur toutes les lèvres, ou plutôt devant tous les visages; Manuel Riera a saisi cette opportunité pour nous gratifier d’un article fouillé sur les masques sous toutes leurs formes, de l’antiquité à nos jours. Fidèle au thème de l’alimentation, Michel Degrave nous explique le rationnement mis en œuvre au sortir de la Grande Guerre et la création de baraques distribuant des denrées de première nécessité à prix réduit. Dans un tout autre genre, l’illustrateur Harry Elliot nous est présenté par William Petitprez dans un premier article sur le thème du sport et de l’équitation. Les cartophiles sont souvent enquêteurs par nécessité quand ils tombent sur un groupe posant fièrement devant une vitrine mystérieuse. Danielle Lacroix nous explique sa façon d’opérer pour localiser une carte-photo. Elle décortique deux exemples pour illustrer sa méthode et met au défi nos lecteurs avec une fanfare bien énigmatique. Bonne lecture!

Saluons l’initiative de Ronald Mattatia qui a donné une interview destinée à stimuler la cartophilie chez les enfants de classes primaires. Les adhérents sont invités à accepter des sollicitations similaires et à se réclamer du Cercle.

Enfin, le Cercle vous propose sa deuxième Vente sur Offres. Vous en trouverez les détails pratiques.

Le Président  Jean LAROUR

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2020 (Le Cartophile n° 193)

Ce numéro du Cartophile clôt une année qui restera tristement dans les annales et qui aura perturbé fortement – peut-être durablement – nos habitudes indi­viduelles, familiales et associatives. J’espère qu’il vous apportera des mo­ments de culture et de détente grâce aux articles de nos auteurs.

Ainsi, la Saint Sylvestre approche, mais qui savait que Sylvestre II fut le pape de l’An mil et un érudit français ? Manuel Riera nous apprend tout sur le parcours re­marquable de cet enfant d’Aurillac. De, son côté, Michel Toulet nous rappelle,
images à l’appui, que la fin de la Belle Epoque n’était pas rose et que les femmes ont été en première ligne pour lutter contre la cherté de la vie. Saluons le premier article de Jean-Pascal Bibolet qui ravira les amoureux de Belleville et ceux de la
technologie ferroviaire. Découvrons aussi les thèmes de collection d’Alain Debar­bouillé qui assure discrètement, avec son épouse Michèle, la diffusion du Cartophile.

Je ne m’étends pas ici sur les mesures mises en place pour pallier l’absence de réu­nions et pour développer une stratégie digitale à long terme. Je vous renvoie p. 11 pour plus d’informations. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques.

Le Conseil d’ Administration et moi-même formons le vœu que ce bulletin vous trouve en bonne forme, ainsi que vos proches, et que l’année à venir vous permette de renouer avec l’insouciance, de fréquenter des salons pour enrichir vos collec­tions, et bien-sûr que nous nous retrouvions autour de cartes postales pour des en­chères enflammées et, pourquoi pas, d’un repas associatif.

Le Président    Jean LAROUR

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EDITORIAL du 3ème trimestre 2020 (Le Cartophile n° 192)

J’espère que ce numéro de rentrée vous trouvera en forme et motivés pour défendre la carte postale.

A l’initiative de Danielle Lacroix, nous avons choisi de privilégier vos articles de fond sur une pagination étendue, en conservant la richesse des rubriques. N’hésitez à soumettre des textes mais aussi vos annonces, vos recherches, vos coups de cœur. Le Cartophile est actuellement un des liens maintenus entre les adhérents, avec nos deux sites et notre page Facebook.

La Vente à Prix Nets, reprise par Christian Dussart pendant l’été, est présentée sous forme d’un cahier séparé, avec un nombre de lots augmenté. Une version digitale sur le site Internet vous propose l’intégralité des cartes en haute résolution. Autant de raisons pour y participer massivement !

L’été n’a pas dissipé les craintes sur les réunions, telles que nous les pratiquions, et nous ne pouvons qu’envisager (au mieux) une reprise en décembre. Afin de pallier la frustration des adhérents et des vendeurs, et redorer les finances du Cercle, notre Trésorier n’a pas ménagé ses efforts pour monter une belle Vente sur Offre digitale.

Donnez-nous votre avis sur cette nouveauté.

Le Président    Jean LAROUR

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2020 (Le Cartophile n° 191)

Après le retard pris pour vous expédier le précédent Cartophile, ce numéro renoue avec le rythme habituel. Je suis convaincu qu’il vous plaira. Si vous avez eu loisir de parcourir vos collections ou de classer, nul doute que certaines cartes méritent d’être partagées. Le Cartophile est ouvert aux articles de fond mais aussi à une accroche autour d’une carte. N’hésitez pas à nous faire des propositions pour les prochains numéros.

Durant le printemps, mis entre parenthèses par la crise sanitaire, nous nous sommes efforcés de maintenir le lien avec les membres du Cercle par la Lettre mail mensuelle, et par le groupe Facebook du CFCCP, qui a vu son effectif gonfler rapidement et a donné lieu à de beaux échanges. Si ce n’est déjà fait, je vous encourage à le rejoindre – Facebook me semble moins dangereux que ce que l’on reçoit sur sa messagerie électronique – ou à y inviter vos relations. C’est un moyen idéal d’élargir sa culture cartophile au-delà de ses thèmes personnels. Le nouveau site Internet du Cercle est en croissance ; visitez-le régulièrement et faites-moi part de vos suggestions pour l’enrichir.

Enfin, je forme le vœu que la rentrée de septembre voie la reprise complète des salons et de nos réunions avec dispersion chez Mollard. A Paris, nous serons présents sur le forum des associations du 15ème, le samedi 12 septembre ; passez nous voir !

Le Président  Jean LAROUR

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EDITORIAL du 1er trimestre 2020 (Le Cartophile n° 190)

    Difficile de rédiger un éditorial si peu après ma désignation comme président du Cercle. Le défi est d’importance quand on entend parler du déclin de la carte postale et du vieillissement des adhérents de la plupart des associations. Je serai pour cela entouré du président d’honneur Serge Zeyons, de deux vice-présidents Michel Toulet et Michel Degrave, et d’une équipe plus réduite que les dernières années. Nous avons réparti les responsabilités au mieux au sein du conseil d’administration, mais les adhérents doivent être conscients que leur implication est non seulement attendue, mais nécessaire, surtout pour les phases préparatoires aux dispersions, sous la responsabilité de Michel Degrave. Il nous faut aussi trouver un lieu de stockage des cartes fonctionnel, d’accès aisé et d’un coût supportable. Il y a des pistes, mais rien n’est arrêté. Continuez à nous faire des propositions et à donner votre avis !
    Le Cartophile, bulletin de liaison que vous attendez chaque trimestre, est en de bonnes mains, avec Danielle Lacroix et Michel Toulet, mais dépend également de vos contributions : articles de fond illustrés de belles cartes, nouvelles des expos et salons que vous organisez, ouvrages que vous publiez, cartes à localiser, etc. Ces articles permettent de transcender la simple passion de la collection en montrant ce qui peut être fait avec des cartes en termes d’histoire locale ou de culture.
J’ai commencé à m’initier au processus des dispersions, en assistant Michel Degrave et Christian Dussart pour les cotations. Je projette aussi de contacter les présidents des associations, adhérentes ou non, pour étudier les partenariats possibles. Un point préoccupant est la disparition de Cartexpo et le renchérissement des lieux où nous pourrions tenir un stand ou organiser un salon. Nous avons besoin des adhérents de la région parisienne pour repérer un lieu capable de nous accueillir pour une grande Journée de la Carte postale. Qu’on se le dise !
Depuis mes premières réunions, au Modigliani rue Delambre, jusqu’à mon entrée au conseil, j’ai vu évoluer le Cercle et j’ai appris sur son fonctionnement. Beaucoup d’entre vous ont vu mon nom apparaître en 2019 avec le Salon de Samois, puis sur notre nouveau site Internet et notre groupe Facebook. Ces derniers ont vocation à compléter le Cartophile, avec une Lettre mensuelle. Ces services sont ouverts à l’extérieur du Cercle et commencent à générer quelques adhésions. N’hésitez pas à les visiter, à y contribuer et à en parler autour de vous.
    Je profite de ce message pour évoquer plusieurs figures du Cercle qui viennent de quitter, à leur demande, le conseil d’administration. Ronald Mattatia, président sortant, a repris le flambeau en 2013 et a mené à bien l’année du Cinquantenaire. Dès 2011, il avait, avec Jean Vérot, lancé les salons de Brassens qui ont été, sur sept éditions, une superbe opportunité de contact avec les amateurs et la population, et de présence dans le XVème à Paris où nous sommes domiciliés. Nous comptons sur son expérience pour échanger à l’avenir. Fidèles de nos réunions et pointant scrupuleusement les lots à la table lors des dispersions, Claudie et Jacques Guieux ont marqué l’activité du CFCCP : Claudie, ex-trésorière, a tenu avec rigueur les cordons de la bourse et Jacques a géré scrupuleusement les ventes à prix nets. Je n’oublie pas Denise Guérin qui a assuré, par son entregent, la visibilité du Cercle lors de Cartexpo et Bibliomania. Un grand merci à eux tous.
    Une dernière promesse : je serai moins long dans les prochaines éditions !

    Le Président    Jean LAROUR

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2019 (Le cartophile n° 189)

Voici donc une année de plus qui s’achève. Celle-ci nous aura donné quelques soucis, mais apporté également pas mal de raisons d’être satisfaits: de nouveaux adhérents (qui permettent de maintenir nos effectifs), des participants nombreux aux dispersions du mardi, une revue lue et appréciée (à laquelle contribuent de plus en plus de personnes), un salon tenu en mars, l’ouverture d’une page Facebook… et bientôt un nouveau site.

Pour 2020, nous avons à trouver une solution pérenne pour la préparation de nos dispersions de cartes, puisque, ainsi que beaucoup d’entre vous le savent déjà, Danielle Lacroix a souhaité en être déchargée. Pour avoir vu de près ce que cela représente comme travail, je ne peux que remercier Danielle d’avoir accepté, il y a 3 ans, de prendre le relais de Serge Zeyons. Nous ne serons jamais assez reconnaissants envers nos deux amis d’avoir successivement endossé cette responsabilité. J’espère vous en dire plus en tout début d’année.

L’horizon de nos salons de cartes postales ne semble pas pour l’heure dégagé. A ma connaissance, les organisateurs de Cartexpo sont toujours à la recherche d’une salle et le salon BiblioMania en début d’année est annoncé, mais sous réserve de confirmation. Là encore, 2020 nous apportera peut-être quelques réponses.

En attendant, souvenons-nous que la vie est belle et surprenante et qu’elle nous fera sans doute connaître d’autres satisfactions.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et vous adresse mes vœux les meilleurs pour vous-même et tous les vôtres.

Le Président  Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 3ème trimestre 2019 (Le Cartophile n° 188)

La rentrée est faite ! Et à la dernière rencontre, beaucoup d’entre vous étaient au rendez-vous.

Malheureusement, une mauvaise nouvelle a été enregistrée fin septembre: alors qu’une solution pour l’organisation d’un Cartexpo en décembre (en lieu et place de la date « habituelle » en janvier) semblait se profiler, j’ai appris finalement qu’il n’en serait rien. La seule date possible se situait un week-end de manifestations prévues à Paris et les futurs exposants auraient annoncé s’abstenir. Désillusion donc, d’autant plus que l’emplacement se situait dans un endroit bien accessible dans Paris.

Heureusement il y aura Bibliomania du 16 au 20 octobre.

Que faut-il espérer pour 2020 ? Il est trop tôt pour le dire mais il faut s’attendre à ce que les salons à Paris soient de plus en plus rares. A ce propos n’hésitez pas à nous rendre sur notre site www.cfccp.com pour y consulter les cartes éditées à l’occasion de chaque salon tant de Paris que dans les régions. Il suffit de se rendre à la rubrique « Les CPM des salons » qui est alimentée régulièrement et vous fournit un riche éventail de ces cartes.

En ce qui concerne la tenue des futurs salons, le pire n’étant toutefois jamais sûr, attendons !

Le Président Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2019 (Le Cartophile n° 187)

Comme vous pourrez le lire plus loin, notre salon à Samois a connu une belle journée : emplacement agréable, beau temps, présence de nombreux visiteurs et accueil chaleureux de la commune.

Tous nos remerciements à Didier Maus, notre adhérent et maire de la ville, à son équipe ainsi qu’aux deux ambassadeurs en charge de l’organisation.

Et maintenant, préparons-nous à passer de bonnes vacances et entamons nos réflexions pour la rentrée.

Y aura-t-il un salon Bibliomania cet automne ? En principe oui puisque son organisatrice en annonce un à Champerret du 16 au 26 octobre.

Y aura-t-il bientôt un Cartexpo ? A l’heure où j’écris ces lignes, nous n’en savons encore rien. Espérons-le !

En attendant je vous souhaite un bel été.

Le Président  Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 1er trimestre 2019 (Le Cartophile n° 186)

L’assemblée générale ordinaire de notre Cercle s’est tenue le 16 février 2019 à la Maison des Associations du 15ème arrondissement de Paris. Elle avait à son ordre du jour l’approbation des comptes de l’exercice écoulé. Après les interventions du président et du trésorier, notre vérificateur des comptes a rendu son rapport. L’Assemblée a ensuite approuvé les comptes et élu le nouveau Conseil d’administration.

Cette Assemblée a été suivie d’une Assemblée générale extraordinaire appelée à approuver la nouvelle adresse du siège social du Cercle, fixée maintenant à la Maison des Associations où le CFCCP dispose depuis 2018 d’une boîte postale à son nom.

Comme vous pourrez le voir plus loin, l’exercice 2018 s’est conclu avec un résultat bénéficiaire « normal » pour une année sans l’organisation d’un salon, mais qui a enregistré des dépenses exceptionnelles.

L’Assemblée a été informée d’une décision du Conseil d’administration concernant la cotisation annuelle. En 2019, l’édition de notre bulletin va coûter plus que les 16 euros du montant actuel. Le Conseil a donc décidé de porter à 18 euros le montant à acquitter pour toutes les cotisations à partir du 1er juillet 2019. Ce n’est pas de gaité de cœur, mais il le fallait d’autant plus que le montant des 16 euros est resté le même depuis la fin des années 90 (montant de 100 francs à l’époque).

Je suis sûr que les fans du Cercle, et nous en comptons énormément parmi nos adhérents, le comprendront.

Le Président  Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2018  (Le Cartophile n°185)

Bonne nouvelle en cette fin d’année. La préparation de notre futur salon à Samois-sur-Seine avance bien. Même si beaucoup de choses restent encore à définir ou à mettre en place, nous commençons maintenant à voir le bout du tunnel.

Nos collègues Roland Berthelot et Jean Larour, en charge du dossier, font du bon travail. Je ne suis pas toujours en phase avec certaines de leurs initiatives (et c’est inévitable), mais je rends hommage, ici, à la qualité et à la quantité des efforts entrepris pour mener à bout le projet.

Je remercie également le Maire de Samois, notre adhérent Didier Maus, pour l’aide que son équipe apporte à notre Cercle afin que la 8ème Journée de la Carte de Collection puisse avoir lieu le 30 mars prochain dans leur commune.

Beaucoup de choses restent à préciser. J’espère que nous pourrons vous présenter un tableau complet de ce qui aura été prévu lors de notre réunion de janvier.

En attendant, Roland et Jean auront sûrement besoin de votre aide. Votre participation, d’une façon ou d’une autre, à la finalisation du projet sera la bienvenue.

Pour l’heure, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année et vous adresse mes meilleurs vœux pour 2019.

Le Président  Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 3ème trimestre 2018  (Le Cartophile n°184)

Nous avons eu le plaisir, Christian Dussart et moi, de rencontrer cet été notre collègue d’Australie Patrick Bousseton accompagné de sa compagne Jade. Le contact avec lui via internet et le site Delcampe était établi depuis un moment déjà quand il décida d’adhérer au CFCCP. Depuis, nous n’avons cessé de correspondre par mail sans avoir eu la possibilité de nous retrouver côte à côte. C’est chose faite depuis le 10 juillet. La rencontre a eu lieu du côté de l’Odéon à Paris et nous avons pu ainsi échanger longuement et faire vraiment connaissance.

Il m’est déjà arrivé de rencontrer des adhérents vivant hors de France, Léonard Pitt, de Californie , ou Mohamed El Kholy, qui vit en Egypte, à l’occasion de l’un de leurs passages à Paris et ce, en dehors de nos dates de réunion. Il est important, selon moi, d’avoir de tels contacts avec nos adhérents éloignés d’Île-de-Franc. Je souhaite vivement recommander de telles rencontres quand nos collègues passent par Paris, ou lorsqu’un de nos membres d’Île-de-France est en région.

Je sais que Claudie et Jacques Guieux rencontrent certains de nos adhérents lors de leurs séjours en Bretagne. J’ai déjà rendu visite à Christian Deflandre et à son musée de la carte postale d’Antibes. Mon regret, cette année, est de n’avoir pas pu voir nos adhérents de Monaco, Patrick Occelli et René-Yves Dubos, lors de mon trop bref séjour dans les Alpes-Maritimes cet été. Mais, juré, Patrick et René, ce n’est que partie remise.

En tout cas, à chaque fois que de telles rencontres vous paraissent possibles, n’hésitez pas !

Le Président   Ronald MATTATIA

R. Mattatia, C. Dussart et P. Bousseton (PYB) le 10 juillet 2018

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2018 (Le Cartophile n° 183)

Après plusieurs mois d’espoir, la cause est entendue : le CFCCP n’a pas pu organiser la Journée de la Carte Postale de Collection le jour de l’Ascension en mai dernier au Parc Georges Brassens à Paris.

Nous avions appris en décembre dernier que les conditions financières étaient revues en hausse très sensible et que la location habituelle depuis 2011 de tables nous serait refusée. Nous avons aussitôt fait appel à l’ACE 15 et à l’adjoint au maire qui étaient jusque là nos interlocuteurs en espérant, à travers eux, une décision favorable de la Mairie. Malheureusement rien ne s’est passé. Nous avons su, un peu par hasard, courant mars, en tombant sur un flyer, que nous avions été « remplacés » par une Convention du Jouet. C’est donc avec énormément de regret que nous avons pris acte qu’il n’y aurait pas de 8ème édition de notre salon – regret d’autant plus vif que cette manifestation avait été appréciée par la presse cartophile (CP Mag en particulier), par la majorité de nos exposants et des visiteurs hors CFCCP que nous avions rencontrés.

Toutefois, le CFCCP n’abdique pas. Plusieurs membres du Conseil d’Administration suivent des pistes soulevées par différents membres de notre Cercle. Certaines (Maisons-Alfort) ont déjà été abandonnées ; d’autres sont à l’étude (11ème arrondissement, Ivry entre autres). A l’heure où j’écris ces lignes rien n’est encore suffisamment clair pour laisser entrevoir une solution.

Mais comme disait ma grand-mère italienne « Chi va piano, va sano ».

Espérons donc !

Le Président    Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 1er trimestre 2018 (Le Cartophile n° 182)

L’année 2018 a démarré de façon satisfaisante pour notre Cercle. Nous avons ainsi été présents à Cartexpo 70 de janvier et à BiblioMania le mois suivant.

Nous avons à ces occasions été approchés par de nombreux visiteurs. Nous avons pu établir des contacts et enregistrer de nouvelles adhésions qui viennent s’ajouter à celles, déjà à un niveau encourageant, constatées fin 2017.

Sous l’observation affectueuse de leurs prédécesseurs, les nouveaux responsables de la préparation et de la tenue des dispersions de cartes et de la trésorerie prennent leurs marques. Ils commencent à entrer dans leur rôle. Souhaitons-leur bon courage, car je peux en témoigner, ce sont de vrais « boulots » !

S’agissant de nos dispersions, nous avons reçu ces dernières semaines plusieurs centaines de cartes qui vous ont, soit déjà été proposées, soit le seront dans les séances à venir. J’en profite malgré tout pour vous rappeler que nous restons demandeurs. N’hésitez pas à nous confier vos doubles ou les séries que vous ne souhaitez plus suivre. Elles pourront être proposées à l’une de nos prochaines réunions.

Contactez-moi à ce sujet, ou contactez Danielle Lacroix, Michel Degrave ou Michel Toulet. Ceux-ci vous guideront dans la démarche à suivre (remise des cartes, établissement d’un reçu, suivi des dispersions, etc.).

Le 24 mars nous nous retrouverons avec plaisir à notre repas annuel et nous pourrons ainsi prendre le temps d’échanger sur la vie de notre association et sur nos collections.

A très bientôt, donc.

Le Président   Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2017 (Le Cartophile n° 181)

L’année 2017 se termine. Elle nous a apporté son lot de satisfactions, telles que le succès que rencontre notre bulletin, le Cartophile, tant auprès de nos adhérents qu’auprès de lecteurs extérieurs ou notre Journée de la Carte Postale de Collection, au Parc Brassens très appréciée et qui fait l’objet de commentaires flatteurs d’un magazine de référence comme CP Mag.

Nous avons rencontré également des soucis, puisque la salle de la Clef, où nous tenions nos réunions du samedi n’est plus accessible et que nous n’avons pas encore pu trouver l’endroit qui le remplacerait.

Enfin, des changements majeurs aussi ont lieu dans I ‘organisation de nos séances de dispersion, puisque Serge Zeyons, Claudie et Jacques Guieux, fidèles à leur poste depuis 20 ans, ont souhaité ne plus être en première ligne. Ils participeront toujours, mais de façon plus légère à la tenue de nos réunions. Vous verrez désormais officier Danielle Lacroix et Michel Toulet pour animer nos dispersions, aidés pour la préparation par Michel Degrave et Jean Vérot. Christian Dussart, de son côté, sera notre trésorier en titre à partie du 1er janvier. Il est actuellement « en stage » auprès de Claudie.

Ce n’est pas sans émotion que je vous donne ces nouvelles. Mes premiers contacts avec le Cercle (j’étais abonné depuis un moment déjà, mais ne venais jamais aux réunions) ont été marqués par un entretien téléphonique inattendu avec Serge, suivi d’une rencontre fortuite avec lui, Claudie et Jacques, au bar de I ‘hôtel Modigliani, rue Delambre, avant la réunion mensuelle à laquelle j’allais participer pour la première fois.

Je n’ai pas assez de mots pour dire ce que le Cercle doit à nos trois amis. Ils se sont dévoués tout au long de ces années pour faire du CFCCP ce qu’il est devenu, c’est-à -dire une belle réussite au sein du monde des associations. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma plus profonde gratitude et de celles de tous nos adhérents. Nous ne risquons pas d’oublier ce que nous leur devons.

Mais pas question de nous attendrir car ils sont toujours à nos côtés et nous les retrouverons à chacune de nos réunions, à commencer par celle de décembre. En attendant, il ne faut pas que j’oublie de souhaiter à nos amis, mais aussi à tous nos adhérents, une excellente année 2018.

Le Président   Ronald MATTATIA

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EDITORIAL DU 3ème trimestre 2017 (Le Cartophile n° 180)

Curieux été cette année, avec successivement, canicule, basses températures, pluies froides, averses orageuses, re-canicule … à l’image de nos relations avec l’Association culturelle et événementielle du 15 (ACE 15).

La mise en place dès 2011 de notre salon de Brassens (année de la première édition), puis les suivantes (en particulier à partir de 2014) se sont faites en parfait accord avec les dirigeants successifs de l’ACE 15. En novembre 2016, au moment du lancement de l’édition 2017, nous étions en relation avec le troisième président depuis l’origine de nos contacts. Nous 1’avons informé du démarrage de la préparation, et ce, dans les mêmes conditions que les années précédentes. Quelle ne fut pas notre surprise de recevoir un mail quelques jours avant notre salon à la mi-mai, du nouveau président de l’ACE 15 – le quatrième interlocuteur pour nous, mais en fait celui d’origine qui re­prenait du service et revenait aux manettes.

Ce mail nous informait que l’ACE 15 remettait en cause nos accords de 2014 recon­duits depuis chaque année. II nous « sommait» de revenir à des accords antérieurs, préjudiciables à notre Cercle. En effet, ces derniers généraient des déficits pour le CFCCP. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’en 2014, nous avions renégocié des conditions acceptables pour notre association.

S ‘ensuivit une longue période désagréable, depuis des discussions houleuses le 24 mai (lors de la préparation de l’installation des tables) et le 25 mai (jour du salon) avec ce « nouveau» président, jusqu’à une multitude de mails, plus ou moins agréables, reçus ou envoyés (avec copie à différentes personnes proches de la Mairie). Cet épisode se poursuivit jusqu’à fin août, date à laquelle le CFCCP obtint finalement satisfaction sur tous les points.

Cette période fut pénible à vivre, car la discussion s’est déroulée avec quelqu’un qui nous avait beaucoup aidés à I ‘origine de nos relations avec la Mairie et avec qui nous avions entretenu, jusqu’à son départ, d’excellentes relations. Si je pouvais comprendre ses réactions au moment de son retour, je ne pouvais pas accepter une remise en cause, a posteriori, de nos accords.

Pour 2017, tout est bien qui finit bien. Nos relations avec notre interlocuteur devraient retrouver leur qualité « d’avant» et nous avons déjà rendez-vous en novembre pour préparer l’édition 2018 de notre salon. Mais je m’attends quand même à une négociation serrée.

Bon, chaque chose en son temps et profitons pour l’instant de nos retrouvailles autom­nales.

Le Président Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2017  (Le Cartophile n°179)

C’était la 7ème journée de la carte postale de collection!

Passons sur les difficultés de dernière minute rencontrées dans nos relations avec les interlocuteurs désignés par la Mairie du 15ème, passons sur la désorganisation du service chargé de mettre à notre disposition les tables (il a fallu, au débotté, trouver et payer, à 7h du matin, des petits jeunes pour nous donner un coup de main), passons sur l’indiscipline des exposant des disques (moins flagrante toutefois cette année) et, parfois, sur celle de certains des nôtres. Retenons que ce fut avant tout une très belle journée, car, malgré tous ces avatars, nous fûmes prêts à temps. Les premiers visiteurs arrivèrent bien avant l’heure prévue pour s’agglutiner autour des exposants souvent encore en train de monter leur stand.

Oui, ce fut une belle journée. Le temps s’y était mis et même si certains visiteurs, tentés par le pont accordé aux écoles, en avaient profité pour s’éloigner de Paris, la fréquentation fut satisfaisante.

Bien entendu, si beaucoup d’exposants nous dirent avoir été satisfaits de leur activité, il y en eut aussi, comme toujours hélas, qui le furent un peu moins. Mais peut-il en être autrement?

Je me souviendrai de ce pot, pris à 20h avec 4 ou 5 collègues quand tout fut fini. Sous un soleil encore radieux et avec une boisson bien fraîche à la main, nous nous amusâmes, avec la satisfaction du devoir accompli, à philosopher sur le sens à donner au fait de collectionner.

Mais je n’en dirai pas plus, car c’est quand même une toute autre histoire.     

Le Président    Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 1er trimestre 2017 (Le Cartophile n° 178)

A l’heure où j’écris ces lignes je ne connais pas encore avec précision les résultats de l’exercice 2016. Claudie Guieux met la dernière main à ses calculs et présentera les comptes lors de l’Assemblée Générale. Mais j’en connais déjà la tendance. Nous enregistrerons un déficit de quelques centaines d’euros. Cet exercice donc, comme celui de 2015 également déficitaire, portera la marque des frais importants engagés pour célébrer dignement notre Cinquantenaire.

Souvenez-vous, cela a commencé en décembre 2015 par le Cartophile spécial Cinquantenaire, et s’est poursuivi tout au long de l’année dernière, avec une exposition à la Mairie du 15eme, elle-même suivie par l’édition d’une brochure en souvenir de l’événement. Ce fut ensuite notre salon à Brassens accompagné, au-delà des deux cartes commémoratives habituelles, par l’édition d’une carte supplémentaire, déclinée également en un puzzle de 4 éléments. Le cycle commémoratif se termina en septembre par un mémorable déjeuner-croisière sur la Seine et sa carte agrémentée d’un tampon «bureau temporaire».

Deux exercices déficitaires, mais je suis convaincu que nos adhérents, depuis ceux de 1966 jusqu’à ceux d’aujourd’hui, méritaient qu’un hommage soit rendu à leur fidélité et à leur dévouement. Ils ont permis, tout au long de ce demi siècle, que notre CFCCP soit celui qu’il a été et celui qu’il est toujours.

Mais revenons à 2017. Nous avons lancé en début d’année la préparation de notre 7ème Journée de la Carte Postale de Collection au parc Brassens qui aura lieu le 25 mai prochain, jour de l’Ascension. Les premières inscriptions ont d’ores et déjà été enregistrées. Mais je vous rassure, vous avez encore le temps de réserver un stand.

Le Président    Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 4ème trimestre 2016 (Le Cartophile n° 177)

Le déjeuner-croisière sur la Seine, dont le Cartophile du 3ème trimestre s’est fait l’écho, a clos la série de manifestations célébrant les 50 ans du CFCCP.

Celles-ci furent, je l’espère, une très agréable façon de témoigner de notre attachement à notre Cercle. En tout cas, ceux de nos adhérents qui participèrent à l’organisation de ces événements y passèrent beaucoup de temps, mais y prirent aussi, je crois l’avoir compris, un plaisir certain. Je tiens à les en remercier ici.

L’année 2016 n’a pas forcément été facile pour le monde de la cartophilie. Les différents salons souffrent: celui des vieux papiers de Champerret, organisé par JGO à Champerret a cessé d’exister, et même si on a vu apparaître à la Bastille, aux côtés du Salon de l’Art Contemporain (également organisé par JGO), un coin consacré aux cartes postales et aux vieux papiers, la nouvelle a chagriné les collectionneurs. II est vrai que le flambeau a été repris par une des membres de l’équipe organisatrice. Celle -ci a eu le courage de lancer au même endroit et à peu près aux mêmes dates BiblioMania, un salon « successeur». L’édition d’octobre, bien agencée, a malgré tout probablement souffert d’une annonce tardive. Souhaitons bonne chance aux éditions de 2017.

Notre numéro inaugure une nouvelle rubrique intitulée Acteurs de la cartophilie d’aujourd’hui avec une interview de Marc Ledogar, animateur de CP Magazine. Nous nous efforcerons à l’avenir de poursuivre cette initiative avec d’autres interviews ou des articles concernant ceux qui animent ce secteur qui nous passionne tant.

Le prochain numéro verra aussi arriver une autre nouvelle rubrique Les fonds de tiroirs de… Dans cette dernière, tous ceux qui le voudront pourront présenter une carte, qui ne fait pas partie de leur top-collection, mais qui témoigne, à sa façon, de l’humour involontaire ou non du photographe, de l’éditeur, du correspondant… Nous devons cette suggestion à Roland Berthelot, à qui nous avons bien sûr demandé cette rubrique. Nous attendons de voir impatiemment ce qu’il en sera au mois de mars.

En attendant, je vous souhaite à tous, pour vous-même et tous vos proches, mes vœux les meilleurs pour l’année 2017 qui approche.

Le Président    Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 3ème trimestre 2016 (Le Cartophile n° 176)

Vous l’avez peut-être déjà lu dans notre bulletin, nos recherches sur le mystérieux éditeur parisien GCA ont franchi une étape importante cet été.

Le Cartophile vous a tenus informés de certains de nos progrès. Notre petit groupe d’adhérents a multiplié les démarches: consultation des annuaires cartophiles, recherches sur les moteurs de recherche internet, enquêtes auprès des grands marchands parisiens et des galeries de Montmartre, dépouillement des documents de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et enfin contacts avec 4 grands collectionneurs sur Montmartre. Trois d’entre eux d’ailleurs ont adhéré au Cercle et deux y sont toujours.

Les premiers résultats ont consisté à compléter la cartoliste de l’éditeur. Des 300 cartes annoncées par Neudin nous sommes arrivés à environ 1000, les découvertes suivantes ont permis de définir la zone d’intervention de GCA: Montmartre d’abord et surtout, mais aussi d’autres coins de Paris et quelques communes de la région parisienne (Bords de Bièvre, Clichy-sous-Bois, Forêt de Bondy, Rueil-Seraincourt).

Un pas important fut franchi, grâce à Gérard Bourgeon et Danielle Lacroix qui, en agrandissant des cartes postales (non éditées par GCA d’ailleurs), ont mis en évidence des publicités sur un mur identifiant de façon certaine le photographe George à GCA (voir Cartophile n° 166). Et Danielle Lacroix, en fouillant dans les archives de la société du Vieux Montmartre vient de trouver le nom complet du photographe, ainsi que la date de son décès. Depuis, Hélène Guillon s’est lancée dans le dépouillement des états civils de la Ville de Paris …

C’est une énorme satisfaction pour le petit groupe d’adhérents qui s’était attelé à cette recherche. Bien évidement ces découvertes ne vont pas révolutionner le petit monde de la cartophilie. A mes yeux, l’essentiel est ailleurs. Ce que je retiendrai de notre démarche, c’est cet amical rassemblement de membres de notre club, ne se connaissant pas vraiment au départ, et qui se reconnaissent dans une recherche commune et désintéressée. C’est une parfaite illustration de ce que peut être la vie associative.

Je vous souhaite à tous d’autres démarches et d’autres découvertes. Et n’oubliez pas de nous en parler !

Le Président   Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 2ème trimestre 2016 (Le Cartophile n° 175)

La sixième Journée de la carte postale de collection … un succès!

Une très belle journée était annoncée pour ce jeudi 5 mai, jour de l’Ascension, mais surtout date de notre sixième Journée de la Carte Postale de Collection au parc Georges Brassens, dans le xve arrondissement de Paris.

Et le soleil fut exact au rendez-vous, dès l’aube, éclairant de façon agréable le dur labeur des poseurs de tables, arrivés sur le site dès 5 h du matin. Les visiteurs débarquèrent tôt aussi et, pour les plus mordus d’entre eux, plus d’une heure avant l’ouverture officielle, alors que les stands n’étaient pas encore tous installés. La fréquentation a été constante et soutenue tout au long de la journée.

Bien entendu, quelques exposants ont été déçus. En effet, la difficulté pour les vendeurs est de proposer des cartes adaptées aux attentes des visiteurs et aux caractéristiques de leur collection. Or, nous l’avons déjà constaté, celles des nôtres diffèrent un peu de celles des autres (grands) salons parisiens. Je l’avais déjà relevé lors de précédents comptes rendus de cette manifestation.

Toutefois, heureusement, la grande majorité des exposants en sont conscients et se sont une fois de plus déclarés contents de leur journée. Je m’en informe toujours au moment du démontage des stands et ai donc constaté que le pourcentage d’exposants satisfaits reste important.

Du côté des visiteurs, je n’ai pas eu la possibilité de les interroger. Il s’agit surtout de personnes que nous ne connaissons pas à l’exception des habitués croisés à chaque salon et des adhérents de notre Cercle. J’ai reçu des mails de ces derniers exprimant leur contentement lorsqu’ils dressaient le bilan de leurs acquisitions. J’ai d’ailleurs une photo de l’un d’entre eux la bouche grande ouverte, ébahi par la découverte qu’il venait de faire, c’est ce qu’il m’a confié en tout cas. Comme le disait ma grand-mère italienne, « si non e vero e ben trovato».

Enfin, je voudrais remercier nos adhérents pour leur aide dans le marquage au sol des emplacements la veille, le montage des tables à l’aube du grand jour et leur présence sur notre stand tout au long de la journée.

Merci également à la Mairie du XVe qui a efficacement agi pour remédier à quelques difficultés initiales rencontrées dans l’organisation de notre salon en tout début d’année.

Et maintenant, on passe au suivant?

Le Président   Ronald MATTATIA

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EDITORIAL du 1er trimestre 2016 (Le Cartophile n° 174)

 Ce début d’année a vu démarrer les manifestations en l’honneur de nos 50 ans.

La sortie fin décembre de notre Cartophile spécial, suivie de celle du puzzle conçu par Fernand Zacot, ont toutes deux reçu un accueil favorable des lecteurs, qu’ils soient adhérents ou non, et de nos amis de CP Mag. Ce présent numéro s’en fait l’écho par ailleurs.

Notez simplement que ces deux documents sont toujours en vente chez nous. N’hésitez donc pas à nous les demander, rejoignant ainsi beaucoup de nos collègues, visiteurs de Cartexpo et du salon des Vieux Papiers, ainsi que des lecteurs de CP Mag non adhérents.

Au moment où vous lirez ces lignes notre grande exposition sur les cartes montrant les lieux et évènements qui ont établi la notoriété du 15ème arrondissement de Paris (où notre Cercle a son siège) aura eu lieu. L’inauguration s’est faite le 15 mars dernier.

Le CFCCP, grâce à la participation de beaucoup de ses membres qui n’ont pas hésité à prêter leurs trésors, et avec le bienveillant soutien de la Mairie de Paris, a fait du bon travail, sous la coordination de Marie Pierdait-Fillié. Vous trouverez dans le prochain Cartophile un reportage sur cette manifestation.

Après quelques petits soucis indépendants de notre volonté (et dont je vous fais grâce), je peux vous confirmer ici la tenue de notre Journée de la Carte Postale de Collection, le jour de I’ Ascension, le jeudi 5 mai, au Parc Brassens du 15ème arrondissement.

Futurs exposants, confirmez-nous vite votre participation et quant à vous, futurs visiteurs, notez et retenez la date du 5 mai prochain.

A très bientôt donc.

Le Président   Ronald MATTATIA

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